- Ilan Volkov chef d'orchestre
- Sophie Pacini piano
En 1878, Tchaïkovski achève sa quatrième symphonie, une oeuvre porteuse d’un message dans laquelle il tente de saisir sa propre vie, avec l’imagination et le destin comme fils conducteurs — car, comme il le disait lui-même, « la force du destin est trop puissante pour que l’individu puiss ...
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En 1878, Tchaïkovski achève sa quatrième symphonie, une oeuvre porteuse d’un message dans laquelle il tente de saisir sa propre vie, avec l’imagination et le destin comme fils conducteurs — car, comme il le disait lui-même, « la force du destin est trop puissante pour que l’individu puisse y résister ».
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Tchaïkovski était convaincu que cette symphonie était l'une de ses meilleures œuvres. Dix ans après sa première, il écrivait dans une lettre : « Il semble que mon appréciation pour elle ne se soit pas refroidie, contrairement à la plupart de mes compositions. Au contraire, elle me remplit de sentiments chaleureux et agréables. Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve, mais à ce moment, cette œuvre me paraît être mon meilleur travail symphonique. »
Le Concerto pour piano en la mineur de Robert Schumann commence par un coup de massue retentissant de l’orchestre, suivi par le pianiste qui se lance dans une puissante cascade d’accords. « Le piano est entrelacé avec la partition orchestrale de la manière la
plus délicate », écrivait Clara Schumann dans son journal. « Il est impossible d’imaginer l’un sans l’autre. »