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*co-commande Brussels Philharmonic, Berliner Philharmoniker, Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra, Swedish Radio Symphony Orchestra, Stavanger Symphony Orchestra & Lucerne Symphony Orchestra
Né : 19 juin 1973 (Munich, Allemagne)
Admire : Beethoven, Mendelssohn, Weber, Schumann, Mahler, Boulez et Miles Davis
Œuvres célèbres : Con brio, Babylon, ARCHE
Œuvres préférées :
Pas de posters de Bon Jovi ou Queen chez le jeune Widmann, mais des portraits du perfectionniste Pierre Boulez et du trompettiste de jazz innovant Miles Davis. « Mais j’avais aussi des photos de belles femmes ! » plaisante-t-il. Ah, et il jouait aussi au foot, au poste de milieu de terrain. À 12 ans, il part en tournée au Japon avec sa clarinette, et à 15 ans, il compose son premier opéra de chambre avec l’aide de Hans Werner Henze, spécialiste des drames musicaux. Et les notes scolaires ? Elles passaient au second plan après de la musique.
Né à Munich en 1973, Jörg Widmann s'est forgé une carrière brillante en tant que clarinettiste et chef d'orchestre, avant de devenir l’un des compositeurs allemands les plus renommés de notre époque.
Son œuvre impressionnante comprend des compositions orchestrales, des concertos solo, et des pièces de théâtre musical comme Das Gesicht im Spiegel (2003), Am Anfang (2009), Babylon (2012) et l’oratorio dramatique ARCHE (2017). Son Con brio, une saisissante "collage stylistique" en hommage à Beethoven, a été créé en 2008 sous la direction de Mariss Jansons et a depuis été dirigé par plus de 60 chefs d’orchestre. Selon le New York Times, c’est l’une des œuvres orchestrales les plus jouées du siècle.
Passionné de musique de chambre, Widmann collabore souvent avec des artistes de renom comme Daniel Barenboim, Tabea Zimmermann, Heinz Holliger, András Schiff, Kim Kashkashian, et Hélène Grimaud. Il a également composé de nombreuses œuvres pour des ensembles plus petits. Cinq de ses dix quatuors à cordes sont inspirés par Beethoven. En les écrivant, il dit qu’il « se couchait avec Beethoven et se réveillait avec lui ». Widmann ajoute : « Le résultat final peut être à des kilomètres de l’original. Faire une simple copie stylistique n’aurait aucune valeur artistique – mon devoir en tant que compositeur est de créer quelque chose de nouveau. »
Et, même au milieu de son emploi du temps chargé, n’oublions pas qu’il trouve encore le temps d’enseigner la clarinette et la composition.
Texte original : Onno Schoonderwoerd
Source : NPO Klassiek