un concert visuel symphonique
Rufus Wainwright compose son opéra Hadrian en 2018. Hadrien raconte le dernier jour de l'empereur romain qui semble surtout connu pour la construction du mur de Britannia qui porte son nom et pour son conflit avec la Judée contre la montée du monothéisme. Cependant, sa plus grande contribution est parfois oubliée : Hadrien vivait ouvertement son homosexualité et entretenait un amour profond et inébranlable pour Antinoüs, un jeune Grec d'une beauté exceptionnelle.
Sur scène, deux mondes se rencontrent : l'opéra de Wainwright et la photographie de Mapplethorpe. « On closer look the crossroads between them, the connections of their themes, the subversion of classical forms through injection of a different form of sexuality become evident, » déclare Jorn Weisbrodt.
Weisbrodt analyse la relation entre l'histoire et les images :
« Opera is not about knowledge, about right or wrong, about progress, or learning but it is about suffering, torment, about realizing what is the one and only thing worth dying for. Mapplethorpe expresses these fundamental emotional states of our human existence with what is in front of his eyes through his unapologetical homosexual gaze. »
Lisez l'article complet (EN), et plongez avec Weisbrodt dans l'univers de Hadrian.
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Robert Mapplethorpe, Ken Moody, 1984
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