« Cela me rappelle parfois Giant Steps, le standard de jazz de John Coltrane. » Le concerto pour piano de Benjamin Britten n'a plus de secrets pour Steven Osborne. Le pianiste témoigne son admiration pour l'œuvre : « Il n'avait que vingt-quatre ans quand il a joué son Concerto pour piano pour la première fois. L'énergie juvénile est prominent. C'est impressionnant. »
À l'approche du concert avec le Brussels Philharmonic, il partage ses réflexions dans une chronique : « Pour certains compositeurs, le piano est l'instrument avec lequel ils peuvent s'exprimer et s'identifier. Britten se sentait-il plus en sécurité à distance ? Dans le Concerto pour piano, on sent qu'il perd toutes ses inhibitions. Il se laisse emporter par des mélodies et des harmonies impressionnantes, des gammes montantes et descendantes. Magnifique, écrasant. Peut-être trop écrasant ? »
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