Rhapsody in Blue n'est pas seulement une œuvre clé dans la carrière de George Gershwin. C'est aussi le titre de ce biopic romancé sur la vie du compositeur américain. Le réalisateur prend parfois des libertés avec la réalité, en allant jusqu'à inventer les amours de Gershwin. Ce qui a mené les critiques à donner des avis plutôt mitigés sur le film. Malgré tout, le public est conquis, surtout grâce à la musique qui traduit les plus grandes œuvres du compositeur pour le grand public. Rhapsody in Blue est donc bien plus qu'un hommage. C'est une célébration de deux heures de l'œuvre classique de Gershwin.
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« Chapitre I : Il adorait New York. Il l'idolâtrait au-delà de toute mesure - Non ! Si je mettais plutôt : Il en avait une vision romantique au-delà de toute mesure. Pour lui, quelle que soit la saison, New York semblait n'exister qu'en noir et blanc, et ne vibrer qu'au rythme du grand George Gershwin… » C’est ainsi que commence le film Manhattan. New York est la ville du réalisateur Woody Allen et le film – un type de comédie romantique que lui seul sait créer – est son hommage à « The Big Apple ». Il commence avec Rhapsody in Blue, sur fond de la silhouette en noir et blanc d'une ville qui ne dort jamais.
Walt Disney avait pour ambition de sortir un nouveau Fantasia (1940) chaque année, mais les chiffres de fréquentation décevants ont contrarié ses plans. Il faudra attendre 1999 pour que son neveu, Roy Disney, décide de produire une suite. Fantasia 2000 regorge de nouvelles interprétations de pièces classiques, y compris Rhapsody in Blue. L'histoire se déroule durant la Grande Dépression, alors que la vie trépidante de la métropole continue. Le compositeur George Gershwin fait lui-même une apparition dans le dessin animé, tout à fait dans le style du caricaturiste Al Hirschfeld qui a souvent fait des caricatures de l'homme.
Selon l'historien Peter Quennell, le livre The Great Gatsby (1925) de F. Scott Fitzgerald incarne « la tristesse et la gaieté solitaire d'un air de Gershwin ». C'est une affirmation que le réalisateur Baz Luhrmann prend à cœur lorsqu'il adapte le roman au cinéma avec l'acteur Leonardo DiCaprio dans le rôle de Jay Gatsby. Rhapsody in Blue y sert de leitmotiv pour le personnage : à l’apparition de DiCaprio à l'écran, nous entendons également le motif de Gershwin.
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Gershwin compose Rhapsody in Blue à la demande du chef d'orchestre Paul Whiteman, qui joue son propre rôle dans la comédie musicale King of Jazz en 1930. Il s'agit seulement du dix-neuvième film tourné en Technicolor bicolore. Dans ce processus, des colorants rouges et verts étaient mélangés pour créer d'autres couleurs. Toutes les couleurs, sauf le bleu. Un défi, car King of Jazz était censé être un hommage spectaculaire à Rhapsody in Blue. Le résultat ressemble plutôt à une Rhapsody in Turquoise.
Dès 1929, « Du Nouveau Monde » est utilisé dans la bande-son de l'un des premiers films parlants : Hallelujah, une grande comédie musicale mettant principalement en scène des acteurs noirs. Le réalisateur King Vidor souhaite ainsi dresser un portrait réaliste des Afro-Américains dans le cinéma, mais le studio trouve tout cela un peu risqué. Finalement, Vidor finance en grande partie le film sur ses propres fonds, ce qui lui vaut une nomination aux Oscars pour le meilleur réalisateur.
Malcolm & Marie est ce qu'on appelle un film de confinement. Il est le fruit de l'imagination du réalisateur d'Euphoria, Sam Levinson, et de l'actrice principale, Zendaya. Lorsqu'ils se retrouvent sans travail en mars 2020 à cause du coronavirus, ils décident de réaliser un long métrage avec une distribution limitée, complétée uniquement par l'acteur John David Washington. Il interprète un réalisateur en devenir, Malcolm, qui oublie de remercier sa petite amie Marie lors de la première de son dernier film, provoquant des tensions à la maison. La musique joue un rôle clé dans leurs disputes, avec une interprétation de la Neuvième de Dvořák par le duo de jazz Archie Shepp et Horace Parlan.
Outre un casting de stars avec Leonardo DiCaprio, Matt Damon et Jack Nicholson dans les rôles principaux, le réalisateur assemble également une bande-son à sa grandeur. Dans une scène d'enterrement, le thème de la Neuvième symphonie résonne, interprété à la cornemuse par la NYPD Emerald Society Pipes and Drums.
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Paradise Road intègre profondément la musique dans sa prémisse. Le film raconte l'histoire d'un groupe de femmes emprisonnées par les Japonais sur l'île de Sumatra pendant la Seconde Guerre mondiale, interprété notamment par Glenn Close, Frances McDormand et Cate Blanchett. Elles utilisent notamment la musique pour alléger leurs souffrances. Pour elles, « Du Nouveau Monde » est particulièrement symbolique, offrant l'espoir et la force de surmonter les épreuves du camp d'internement.
Non, la musique d'Antonín Dvořák n'est pas littéralement présente dans la saga spatiale de George Lucas. Cependant, le compositeur John Williams a déclaré s'être inspiré de nombreux grands compositeurs classiques pour sa partition légendaire. Et c'est là que le compositeur tchèque fait son apparition. En particulier, la pièce The Throne Room, associée à la scène finale du premier film, s'inspire très clairement de « Du Nouveau Monde ». Dans cette vidéo, des experts présentent leurs arguments avec des extraits des deux compositions.
2024 marque le 100e anniversaire de la Rhapsody in Blue de George Gershwin. Explorez le remarquable succès du compositeur américain.
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