Brussels Philharmonic | directeur, musical

directeur musical

KAZUSHI ONO 大野 和士

Kazushi Ono est de retour à Bruxelles ! Ce chef d’orchestre hyper passionné (qualifié de « phénomène » par Le Figaro) partage son temps à partir de septembre 2022 entre Tokyo (où il est directeur musical du Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra et directeur artistique du New National Theatre Tokyo) et Bruxelles, où il débute comme directeur musical du Brussels Philharmonic : « Je suis très impressionné par la densité du son, la flexibilité et la passion des musiciens. »

Kazushi Ono entretient un lien particulier avec la capitale belge : de 2002 à 2008, il y a vécu et travaillé en tant que directeur musical de La Monnaie, et il possède aujourd’hui encore une maison à Bruxelles. « Je me sens toujours chez moi dans cette ville où circule le flux passionnant et éclectique des arts européens. »

La vision de Kazushi Ono, chef d’orchestre expérimenté dont le charisme transcende les continents, les cultures et les genres, présente de nombreux points communs avec celle de l’orchestre : l’authenticité dans la préservation du grand répertoire, la recherche constante d’innovation et d’évolution, l’engagement à accorder une place centrale à la musique d’aujourd’hui et de demain, et la passion de partager l’amour de la musique symphonique avec largesse et générosité.

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Libérer les musiciens

« Mon but est de libérer les musiciens pour leur permettre de délier leur jeu musical. Ce point est primordial, car un chef d’orchestre ne produit aucun son. Ce n’est que lorsque les musiciens sentent que leur chef se focalise sur ce dialogue unique avec le compositeur qu’ils sont encouragés à jouer avec profondeur et authenticité. »

Être ensemble

« Après toutes ces années de pratique, j’ai appris à faire jouer un orchestre à l’unisson, mais la musique ne se résume pas à cela. Le plus important n’est pas le jeu d’ensemble, mais la manière dont on amène les musiciens à former un tout, par exemple par un léger flottement ou par de l’intensité. »

Comme une cathédrale

« En fin de compte, le son que produit un bon orchestre naît de la convergence des nombreuses images créées par chacun des musiciens ; le son s’élève alors dans les airs comme un seul instrument, ou comme le toit d’une magnifique cathédrale gothique. »

«  Mon son idéal est un son qui s’élève comme une cathédrale monumentale : imposante, mais riche en détails raffinés. »

l’art de la relativité

« Il me semble très important de programmer de la musique de notre époque. Ce que j’aime, c’est mélanger en début ou en deuxième partie de concert des œuvres connues des XVIIIe et XIXe siècles et des œuvres nouvelles. Réunir un répertoire de périodes diverses permet au public d’identifier plus facilement les différences et donc de mieux comprendre chaque pièce. Cela ouvre les oreilles : c’est ce que j’appelle « l’art de la relativité ». Le public a beau connaître la musique de Mozart, il la découvre sous un autre angle lorsqu’elle est jouée en regard de Brahms ou de Messiaen. De la même manière que, après avoir entendu une œuvre contemporaine, Le sacre du printemps de Stravinsky passerait presque pour une œuvre classique. »