- Kazushi Ono chef d'orchestre
- Allison Cook voix
- Marco Mantovani piano
« Le mélodrame Pierrot lunaire est écrit pour petit ensemble et voix en « chant parlé » (Sprechgesang). Basée sur 21 poèmes du poète symboliste belge Albert Giraud, l’œuvre, tantôt belle, tantôt grotesque, tantôt les deux à la fois, invite à une expérience unique : vous s ...
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« Le mélodrame Pierrot lunaire est écrit pour petit ensemble et voix en « chant parlé » (Sprechgesang). Basée sur 21 poèmes du poète symboliste belge Albert Giraud, l’œuvre, tantôt belle, tantôt grotesque, tantôt les deux à la fois, invite à une expérience unique : vous serez surpris ! » – Kazushi Ono
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Cette œuvre iconique de 1912 incarne la quête de nouvelles formes d'expression au début du XXe siècle. Schönberg capture l'air du temps dans un mélodrame musical en utilisant pour la première fois le « Sprechgesang ». C'est notamment ce vers du Belge Albert Giraud qui inspire à Schönberg son Pierrot lunaire :
« Un long Pierrot déambulant
Fixe avec des gestes de foire
La Lune, comme un sabre blanc
Sur un sombre coussin de moire. »
Pierrot lunaire peut être un clown triste ou un naïf fou, mais il peut aussi servir de métaphore pour les artistes symbolistes et la résistance qu’ils ont rencontrées, tout comme Schönberg lui-même. Avec ses sons surprenants et profondément expressifs, Schönberg insuffle la vie à Pierrot lunaire — tantôt raffiné, tantôt rude, déformé ou grotesque — grâce à l’utilisation novatrice du « Sprechgesang ».