- Kazushi Ono chef d'orchestre
- Jan Michiels piano
- Cynthia Millar Ondes Martenot
Avec sa Turangalîla-Symphonie, Messiaen nous offre une oeuvre magistrale, inspirée du mythe de Tristan et Iseult. La symphonie est écrite en dix mouvements, tous d’une richesse extrême dans leur arrangement. Le rôle essentiel des percussions, un flamboyant solo de piano et l’uti ...
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Avec sa Turangalîla-Symphonie, Messiaen nous offre une oeuvre magistrale, inspirée du mythe de Tristan et Iseult. La symphonie est écrite en dix mouvements, tous d’une richesse extrême dans leur arrangement. Le rôle essentiel des percussions, un flamboyant solo de piano et l’utilisation des « ondes Martenot » – un clavier électronique avant la lettre – confèrent à l’ensemble une aura surnaturelle et une ferveur intense.
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Cette symphonie insolite est une oeuvre triomphale, étourdissante et passionnée où le compositeur s’est libéré de toutes les entraves pour exprimer sa foi en la force toute puissante de l’amour Érotique.
Le terme « turangalîla » résulte de l’association de deux mots sanscrits et incarne deux concepts clés de l’esthétique selon Messiaen. « Turanga » fait référence au temps, au mouvement et au rythme; « lila » renvoie au jeu – le « jeu » divin de la vie et de la mort, de la création et de la destruction. Et voilà les deux pôles de la Turangalîla- Symphonie ainsi résumés: organisations temporelles strictes et combinaisons complexes de différents rythmes en apparence inconciliables évoluent main dans la main avec un délire sonore entraîné par l’ampleur de l’appareil orchestral, les mélodies naïves et charmantes de Messiaen et la riche symbolique musicale.