- Kazushi Ono chef d'orchestre
- Michèle Losier alto
- Vlaams Radiokoor
- Octopus Kamerkoor
- Kinderkoor OBV
Kazushi Ono franchit une nouvelle étape – disons un pas de géant – dans son voyage avec Gustav Mahler. Avec le Brussels Philharmonic, le Vlaams Radiokoor, l’Octopus Kamerkoor et le choeur d’enfants de l’Opera Ballet Vlaanderen réunis sur scène, il y aura du monde ! Notre directeur musical ...
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Kazushi Ono franchit une nouvelle étape – disons un pas de géant – dans son voyage avec Gustav Mahler. Avec le Brussels Philharmonic, le Vlaams Radiokoor, l’Octopus Kamerkoor et le choeur d’enfants de l’Opera Ballet Vlaanderen réunis sur scène, il y aura du monde ! Notre directeur musical guide toutefois chacun de manière experte à travers cette partition fascinante.
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« Ce n’est rien d’autre que de l’humour, de la gaieté et un énorme plaisir partout dans le monde », déclara Gustav Mahler à propos de sa Troisième Symphonie lors d’une journée particulièrement positive. L’oeuvre est certes plus riche que cela, mais elle n’en est pas moins énorme. Plus d’une heure et demie de musique, avec une gigantesque section de cordes et des passages pour alto solo, choeur de femmes et choeur de garçons.
Pendant la composition de la Troisième Symphonie, qui dura plus de trois ans, Gustav Mahler se retirait l’été dans une petite cabane au bord de l’Attersee, en Autriche, pour écrire dans un silence absolu.Pour que son espace de travail soit aussi silencieux que possible, Justine, sa soeur, paya même des jeunes de la région pour qu’ils enlèvent tous les nids de corbeaux, afin que son frère ne soit pas dérangé par le gazouillis des oiseaux. C’est peut-être précisément la raison pour laquelle cette symphonie est si riche en images. « Ceux qui connaissent l’endroit doivent le reconnaître dans la musique », déclara Gustav Mahler à ce sujet. On y entend ainsi régulièrement le gazouillis des oiseaux de la région.