Le Sacre du Printemps et Amériques de Varèse secouent l’auditeur en profondeur. Ces œuvres révolutionnaires ont bouleversé l’histoire de la musique, devenant des piliers du répertoire moderniste.

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Igor Stravinsky a ouvert la voie avec Le Sacre. Un simple basson lance ’introduction, et peu à peu l’orchestre monte en puissance jusqu’au moment où, tout à coup — PAF ! BOUM ! — les rythmes éclatent dans une pulsation sauvage et hypnotique qui vous pousse au mouvement.

Edgar Varèse a ensuite intensifié les choses avec Amériques, une véritable prouesse percutante pour un orchestre gigantesque,
comptant 14 percussionnistes. Sa force brute et sismique était sans précédent, déclenchant une onde de choc dans le monde musical. Pourtant, Varèse ne se considérait pas en avance sur son temps : « Je suis à l’heure, mais les gens sont en retard. »

Le duo de chefs d’orchestre Ilan Volkov et Tom De Cock, créateur au Concertgebouw et percussionniste luimême, s’emparent chacun de l’une de ces oeuvres fraternelles.