- Boris Giltburg piano
- Giancarlo Guerrero chef d'orchestre
The Romantic Years. Rachmaninov et Tchaïkovski, les « premiers romantiques », réunis dans deux œuvres qui débordent d’humanité, de passion et d’expression ----- « Je lui prédis un grand avenir. » C’est ce que Tc ...
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The Romantic Years. Rachmaninov et Tchaïkovski, les « premiers romantiques », réunis dans deux œuvres qui débordent d’humanité, de passion et d’expression
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« Je lui prédis un grand avenir. » C’est ce que Tchaïkovski aurait dit un jour à propos de Rachmaninov, alors âgé de 16 ans, aujourd’hui considéré comme l’un des derniers grands compositeurs romantiques et le plus important successeur de Tchaïkovski lui-même. Dans ses jeunes années, Rachmaninov fut fortement influencé par Tchaïkovski, dont il admirait la passion et le style mélodique. Il ressentait la même affinité avec la tradition musicale russe.
Après la désastreuse création de sa Première Symphonie en 1897, Rachmaninov perdit confiance en son talent et sombra alors dans une profonde dépression. Pendant trois ans, il ne parvint pas à coucher une seule note sur le papier, jusqu’à ce que, grâce au traitement du neurologue Nicolai Dahl, il sorte du marasme et écrive son Deuxième Concerto pour piano. « En composant ma musique, j’essaie toujours d’exprimer ce que j’ai sur le cœur de la manière la plus simple et la plus directe possible. Qu’il s’agisse d’amour, d’amertume, de tristesse ou de sentiment religieux, ils deviennent partie intégrante de ma musique... » C’est bien ce que l’on ressent à l’écoute de ce concerto passionné, qui marque la grande percée de Rachmaninov en tant que compositeur.
Une même passion animait Tchaïkovski lorsqu’il composa Roméo et Juliette. L’œuvre théâtrale de Shakespeare avait profondément marqué son esprit tourmenté, et sa version de cette histoire d’amour emblématique reste l’une des plus émouvantes.