Le nouveau Concerto pour timbales du compositeur Belge Wim Henderickx est présenté aux côtés de la troisième symphonie de Beethoven, une symphonie que Wim adorait et dont il tirait une inspiration durable.

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Beethoven, fervent défenseur des idéaux révolutionnaires, voyait la musique comme un moyen de changer le monde. Pour lui, respecter les formes classiques équivalait à se soumettre à une société autoritaire – c’est pourquoi, avec sa 3e Symphonie, il ouvre une nouvelle voie musicale. Eroica est la première symphonie à relier la musique aux enjeux sociaux, annonçant ainsi l’ère romantique.

Quand le compositeur Belge Wim Henderickx est décédé soudainement en décembre 2022, plusieurs compositions presque terminées sont restées sur sa table de travail. Pour le Brussels Philharmonic et son ami proche Gert François, Wim travaillait déjà sur le concept d’un concerto pour timbales. Son assistant musical de longue date, Diederik Glorieux, a collaboré avec la famille de Wim pour finaliser cette oeuvre. « C’est un vrai défi de placer les timbales sous les projecteurs sans tomber dans le sensationnel et en restant authentique. Pourtant, le concerto de Wim parvient à capturer l’essence de cet instrument de façon sincère et pénétrante. » (Gert François)

Le Timpani Concerto – pour percussions solo, orchestre, choeur et électronique – s’inspire en partie de la structure d’une messe, chaque mouvement étant associé à un élément naturel : l’eau, la terre, le feu, l’air et l’éther. À partir des esquisses de Wim, une partition a été créée, offrant au soliste une grande liberté d’improvisation, avec une place centrale pour l’électronique.