Kazushi Ono, en véritable architecte musical, se plaît à explorer les cathédrales symphoniques d’Anton Bruckner, chacune étant un impressionnant mastodonte. La Septième symphonie est la plus glorieuse de toutes, une partition qui rivalise avec Notre-Dame, l’abbaye de Westminster ou la cathédrale de Cologne.

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Ce monument musical est à la fois époustouflant et touchant, spectaculaire et profond. Des cordes divines qui ouvrent le bal à la couleur sonore éclatante des tubas Wagner, jusqu’au magistral tutti du final.

À 60 ans, cette symphonie lui a enfin ouvert les portes de la reconnaissance internationale, devenant sa plus populaire. Ce n’est pas seulement à cause de son thème d’ouverture, mais surtout grâce à son mouvement lent impressionnant : l’adagio, écrit en hommage à Wagner, empreint de tristesse après sa mort.

Suite for Viola and Small Orchestra

Comme une conversation délicate, la Suite for Viola and Small Orchestra de Vaughan Williams se déploie en trois parties, chacun avec une ambiance unique, du vif et joyeux au calme et à l’introspectif. L’oeuvre révèle le talent de Vaughan Williams à mêler émotion et technique, permettant à l’alto de briller dans toute sa splendeur.