- Ilan Volkov chef d'orchestre
- Jean-Luc Plouvier piano
- Chrissy Dimitriou flûte
« I freed myself from what I had thought to be freedom. » – John Cage ----- Pierre Boulez est l’homme qui tente de réduire la musique à des grilles et à des séquences, à des séries et à des schémas, et qui compose avec une précision mathématique. Jo ...
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« I freed myself from what I had thought to be freedom. » – John Cage
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Pierre Boulez est l’homme qui tente de réduire la musique à des grilles et à des séquences, à des séries et à des schémas, et qui compose avec une précision mathématique. John Cage est celui qui donne libre cours à la musique, qui remet la composition entre les mains du destin. Si ces deux mondes semblent à mille lieues l’un de l’autre, une certaine radicalité les rapproche néanmoins.
Le Brussels Philharmonic réconcilie les oeuvres intenses et compactes de Pierre Boulez avec la forme grandiose du Concerto pour piano préparé de John Cage. Une musique qui, après plus d’un demi-siècle, reste progressiste.
Correspondance Boulez-Cage
À première vue, Pierre Boulez et John Cage ont des visions assez antagonistes de leur métier. Pourtant, cela n’empêche pas ces deux piliers de l’avant-garde de s’entendre à merveille dès leur première rencontre à Paris en 1949. Dans une intense correspondance, ils échangent leurs idées et se servent mutuellement de caisse de résonance, mais parlent tout aussi simplement de leurs projets de vacances.
Pierre Boulez écrit à John Cage : « Tenez-moi au courant de vos expériences. » « Notre musique [américaine] semble faible. En réalité, vous êtes le seul à m’intéresser », lui répond ce dernier, pour ensuite faire le point sur son propre travail. Ces deux icônes y réfléchissent à leurs propres créations et aux cercles culturels dans lesquels ils travaillent, nous offrant un regard unique sur l’esprit qui les anime et sur leur vision particulière de la composition.